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Fonds Charles Bueb

Le partenariat

Le Master Histoire, Civilisations, Patrimoine (Parcours Muséologie), anciennement MECADOC, a pour objectif de compléter l’enseignement disciplinaire de la licence effectuée par les étudiants. Cette formation est basée sur les champs de compétences propres aux professions muséales : les compétences générales (Muséologie) ; les collections (Recherche et valorisation) ; les publics et l’administration (Gestion et logistique). Ce master assure un enseignement de qualité permettant de mettre en oeuvre des projets qui répondent aux exigences des collectivités territoriales, des associations de biens culturels et des institutions muséales. Dans le cadre de la deuxième année de master, 4 étudiantes ont été amenées à travailler sur un projet d’inventaire et de visionnage de films amateurs du photographe et vidéaste Charles Bueb. Ce projet a permis de développer les compétences respectives des étudiantes dans le champs de l’inventaire et de la gestion des collections.

Les étudiantes 

Camille Baldauf – 23 ans. J’ai commencé par abordé l’image et la représentation artistique par une licence en histoire de l’art qui, à travers les époques, permet de comprendre le sens de ce que nous voyons. Bien que mon intérêt se porte en particulier sur les oeuvres peintes, la photographie reste pour moi un moyen éternel de conserver un instant éphémère de la vie. J’ai eu la possibilité de travailler pour la cinémathèque de la Ville de Luxembourg ce qui m’a permis d’avoir une légère expérience. Le projet de l’Association MIRA, auquel j’ai pu contribuer, m’a permis d’inventorier et de visionner des films amateurs. Cela a ajouté une expérience de plus dans ma formation universitaire et professionnelle en muséologie. Mais ce projet m’a également fait découvrir un domaine qui ne mettait pas familier et dans lequel je me suis sentie à l’aise.

Vanessa De Seixas – 22 ans. Mon intérêt pour les arts m’a permis de forger une certaine sensibilité à l’image. Au lycée, je me suis intéressée à l’image picturale en participant à des cours d’art visuel. Lors de ma licence d’arts plastiques, j’ai été sensibilisée à l’image cinématographique suite à des cours de cinéma. J’ai également développé un attrait tout particulier pour l’image photographique en ayant étudié et pratiqué la photographie numérique et argentique. J’ai d’ailleurs réalisé mon stage de première année de master au Musée Nicéphore Niépce. C’est pourquoi aujourd’hui dans ce projet au sein de l’association MIRA, je ressens une certaine aisance une fois les bobines films en main et lorsqu’il s’agit de les étudier.

Pauline Giroux – 24 ans. Lorsque j’étais enfant, j’adorais quand ma grand-mère me racontait des histoires en me montrant des photographies. C’est durant ma licence d’arts plastiques, que ma pratique artistique s’est axée tout naturellement autour de la photographie, des images et de la mémoire que ces dernières portent. J’ai continué dans cet intérêt pour les images en faisant une licence professionnelle de documentation appliquée à l’image et à l’audiovisuel. Le master Muséologie à l’Université de Haute-Alsace me permet d’appréhender toutes ces connaissances dans un contexte patrimonial. Il nous permet de travailler concrètement avec des institutions comme la MIRA afin de nous forger une véritable expérience professionnelle. Je suis heureuse de participer à la conservation et à la valorisation de ce patrimoine spécifique qu’est l’image amateure animée.

Anne-Laure Vogt – 24 ans. J’ai commencé à développer une sensibilité à l’image assez tôt. Très vite, je me suis découvert un goût prononcé pour le cinéma et j’ai profité de mon temps libre pour fréquenter les salles sombres des cinémas proches de chez moi. Je l’ai étudié en théorie et en pratique pendant mon année d’hypokhâgne et j’ai pu ensuite aborder l’image plus globalement comme vecteur de sens, de message et de choix pendant ma licence en communication. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes passionnées qui m’ont donné envie de mieux saisir l’intérêt et la profondeur que peuvent receler les images. Ce projet en collaboration avec la MIRA m’a permis de découvrir certains gestes techniques (le visionnage, le recollage....) et de mieux appréhender les questions autour de la conservation, la valorisation des films amateurs.